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Léo, Charlie, Lilibet… Que dit de nous cette vague de diminutifs devenus des prénoms ?

Le prince Harry et Meghan Markle ont choisi de donner en prénom à leur fille le surnom de son arrière-grand-mère, la reine Elizabeth. Le signe d'une tendance montante ?

Certains prénoms très courts ont des airs de surnom et pourtant, sont en réalité de vieux prénoms. Léo par exemple, qui vient du latin et signifie «lion», est à l’originie de Léopold et non l’inverse. De même que Théo, qui signifie «dieu» en grec, et a inspiré la création de Théophile, Théodore et toutes ses variantes. On peut aussi citer Max et Tom, qui n’est donc pas le diminutif de Thomas, ou encore Archie, prénom d’origine germanique qui a inspiré Archibald.

D'autres, en revanche, étaient à l'origine de vrais diminutifs : comme Lou, très populaire pour sa mixité. «En 2020, c’était le 22e prénom le plus donné aux petites filles françaises», précise Claire Tabarly-Perrins. Il tire son origine d’Elouan, d’origine celtes, ou de Louanne, plus que de Louise ou Louis. Alex est quant à lui le diminutif d’Alexandre et Alexis. Certains diminutifs ont même traversé les frontières. Comme Lola, diminutif de Dolorès, prénom hispanophone dérivé de «dolor» qui signifie «douleur». Lola est apparu en France dans les années 80, et on n'en comptait pas moins de 5000 en 2010. Tiago, de plus en plus populaire, est le diminutif de Santiago qui signifie «Saint-Jacques». Charlie, prénom mixte lui aussi, est le diminutif de Charles et Charlotte. Dans cette même influence anglo-saxonne on trouve Sam, diminutif de Samuel.