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Dijon : pour le moment, le petit Jihad conserve son prénom

Vendredi, le dossier du prénom polémique de Jihad, né en novembre, repassait en audience civile devant le juge aux affaires familiales. Mais un problème juridique a conduit à un nouveau renvoi

À l’époque, le procureur Éric Mathais expliquait dans nos colonnes : « Même si Jihad ou Djihad est un prénom attribué dans le monde arabe et qui signifie, sur le livre des prénoms du monde arabe, “combat sacré”, “guerre sainte”, “travail”, “effort”, et qu’il peut donc avoir un sens positif, il n’en demeure pas moins que dans l’opinion publique et au vu du contexte terroriste actuel, ce prénom est nécessairement associé aux mouvements islamistes intégristes. »

En outre, il mettait en avant ses craintes pour l’enfant : « Une stigmatisation, voire des moqueries ou des remarques désobligeantes ».

Pour mémoire, ce prénom a déjà fait l’objet d’un refus à Toulouse (Haute-Garonne). Le juge a estimé que ce prénom était contraire à l’intérêt de l’enfant. Ses parents l’ont donc appelé Jahid.