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DANS LE RETRO. Choix du prénom : l’année où la loi a changé

Garance, Cassandre ou Méloé... Des prénoms qui sembleraient banals aujourd'hui, mais qui n'étaient pas autorisés avant janvier 1993.

Platane Ibrahimovic

 

Cinq ans plus tard, le 16 octobre 1991, «Le Parisien» relatait le combat d'une future maman, Nathalie, qui voulait prénommer sa fille Méloé. Refus sans appel de l'état civil de Tours, qui argue que le prénom ne figure pas dans les registres, puis du procureur de la République... jusqu'à ce que le ministre délégué à la Justice de l'époque, Michel Sapin, fasse sienne la cause de Nathalie: «On va complètement inverser la machine, explique-t-il alors. Vous voulez donner un prénom, vous donnez le prénom que vous voulez.» Et notre journal de résumer l'ensemble sous le titre un brin provocateur «Appeler son fils Platane... c'est possible !».