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“Griezmann Mbappé” retoqué par l’état civil : et pourtant, ces prénoms farfelus ont eux été acceptés

Peut-on appeler son enfant Griezmann Mbappé ? Pas sûr, si l'on en croît un officier d'état civil de Brive qui a saisi le procureur de la République après que des parents ont décidé de nommer leur fils ainsi. Il faut dire que l'inspiration de certaines familles n'a plus de limites, comme en témoigne la Ligue des officiers de l'Etat civil qui a recensé les pires prénoms de 2018.

 

Résultat, certains agents ne jugent pas nécessaire de mettre au ban la créativité insoupçonnée de certains futurs parents. Ainsi, l'année dernière, ils ont permis que des enfants s'appellent, Tlaloc, Christ, Némésis (décidément les divinités ont la cote), Lovely, Gims (si, si ça existe), ou encore Winner... des prénoms recensés sur le blog d'un jeune papa qui a épluché les articles sur les prénoms dans la presse régionale.

Et leurs trouvailles syntaxiques ne s'arrêtent pas là, comme le montre la ligue des Officiers de l’Etat civil, un site qui répertorie depuis 2012, preuves à l’appui, le pire de ce qui se fait en matière de baptême. Chaque jour un prénom improbable est épinglé (ce jeudi, ce sera Yobryhan) et chaque semaine, il est possible de voter pour le pire. Une fois compilé, cela donne "l'Anti guide des prénoms" (First Editions), un recueil qui recense "des prénoms qui existent réellement et qui sont portés par des êtres humains véritables", peut-on lire. En 2018, sont donc nés un petit ou une petite Giscardèle, Roanne, Christ-En-Vie, Macgyver, Jully-Fleurh, Lovely Meaculpa, Loucyenzo, Laprincesse Depapa, Marseille, ou encore Jean-Elysée.