Que met-on dans un prénom ? Comment décidons-nous de l'habiter ? Pourquoi parfois décidons-nous de l'abandonner pour un autre ? Se fondre dans le paysage ou afficher fièrement des origines étrangères : quatre histoires de changement de prénom, voulu ou subi.
Après avoir quitté l’Iran pour la France, Maziar voulait devenir Raphaël. Wanda se fait appeler Marie depuis plusieurs dizaines d’années. Elle aimerait que ce prénom soit désormais inscrit sur sa carte d’identité.
D’après le sociologue Baptiste Coulmont, au moins quatre-vingts pour cent des français effectuant une demande de changement de prénom auraient un parent étranger. Pour franciser leur prénom – souvent – ou le défranciser – plus rarement. Ils affrontent alors l’hydre administrative, avec plus ou moins de succès.
À l'État civil ils ont dit : "On ne voit pas d’intérêt légitime à changer votre prénom. C’est pas comme si vous vous appeliez Mohammed".
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