Depuis juillet, les familles tunisiennes ne sont plus obligées de se limiter aux seuls noms arabes pour nommer leur nouveau-né: une avancée majeure vers la fin du diktat de l'état civil.
Le maire invoque l'interdiction de donner des prénoms non arabes, prévue par une circulaire datant du 12 décembre 1965.
Le texte ne s'applique plus, désormais. Dans une lettre envoyée aux maires le 16 juillet, le ministre des Affaires locales Lotfi Zitoun a justifié sa décision d'annuler cette vieille circulaire contraignante: les interdictions de prénoms représentent, écrivait-il, «une forme de restriction de liberté»; elles ne sont plus «compatibles avec le climat de liberté et de responsabilité qui règne en Tunisie aujourd'hui».
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