Les enfants ont déjà deux ans, mais c’est le temps qu’il aura fallu à la justice pour trancher : la cour d’appel de Rennes a autorisé lundi deux couples de parents à appeler leur fille "Liam" et leur garçon "Ambre", un choix qui avait d’abord été retoqué par crainte d'une "confusion de genre".
Un heureux épilogue pour les parents. "A deux ans, notre fils a enfin un prénom", se réjouit dans les colonnes du quotidien régional la maman du petit Ambre, confiant avoir longtemps éviter de l'appeler ainsi de peur qu'il ne s'y habitue, "au cas où la justice le lui retirerait...". Conséquence immédiate : son épouse, souligne-t-elle, "va enfin pouvoir adopter son fils", la procédure ayant été freinée par les bisbilles autour du prénom. "C’est un peu comme si la société reconnaissait notre famille", poursuit-elle, alors que les deux femmes ont soupçonné "une forme d'homophobie" dans l'histoire qui leur est arrivée.