"Tout simplement pour avoir l’air « sympa » et accessible, répond Anthony Shore, fondateur d’Operative Words, une entreprise spécialisée dans l’art de trouver des noms aux sociétés et aux produits. Adopter un prénom familier est un moyen pour ces jeunes pousses de la fintech et l'assurtech de se détacher des institutions classiques qui paraissent souvent impersonnelles et distantes. C’est sûr que Lydia sonne un brin plus accueillante que la Caisse d’Épargne.
Une tactique particulièrement utile pour attirer les millennials et zillennials (encore eux !), estime Laurel Sutton, linguiste de l’agence Catchword interrogé par Vox. Ces générations seraient particulièrement méfiantes vis-à-vis du monde de la finance, souligne un rapport Deloitte de 2018. En cause : la crise de 2008 durant laquelle de nombreux trentenaires d'aujourd'hui finissaient leurs études, ou cherchaient leur premier job.