Une fois le prénom choisi, deux camps s’opposent : ceux qui l’annoncent à leurs proches et ceux qui s’y refusent de peur des critiques. «L’avantage avec le fait de garder le prénom pour soi, c’est qu’on évite les remarques désobligeantes et cela empêche de retomber dans l’hésitation», estime François Bonifaix.
Quid de ceux qui attendent le dernier moment pour être fixés ? Selon un sondage de L’Officiel des prénoms (Éditions First), 16% des parents (1) affirment s’être arrêtés sur le prénom de leur enfant le jour même de la naissance. Pour le psychanalyste, cette indécision n'a rien d'anodin. «En réalité, cela montre qu’il y a un problème d’acceptation de l’enfant qui se résout lors de la naissance. C’est à ce moment-là que le déclic a lieu».