Les recherches du psychanalyste François Bonifaix l'ont conduit à s'interroger sur les raisons du choix du prénom par les parents, et les conséquences psychologiques qui pourraient en découler. Pendant près de 4 ans il a reçu près d'un millier de témoignages et a publié en 1999 : "Le Traumatisme du prénom" (réédité et réactualisé à 3 reprises).
Quelques exemples découlant de "ce grand n'importe quoi" que vous évoquiez à l'instant ?
Certains de vos lecteurs se souviennent peut-être de l'affaire de cette famille du nom de Renault qui avait choisi d'appeler sa fille Mégane ? Ce qui leur a été refusé par décision du juge. Ou encore des nouveaux-nés baptisés Goldorak, Pikachu (personnages d'émissions destinées au jeune public) ou encore Cannelle, Framboise, Fraise, Prune (sauf Pomme, interdit on ne sait pourquoi...) qui, plus tard, ont sans doute du afronter les moqueries à propos d'un prénom trop hors cadre et lourd à porter. Et ce jusqu'au début des années 2000 où, certains enfants du baby boom en âge de procréer ont donné à leurs propres enfants aux prénoms improbables.