Pour éprouver cette fièvre, pas besoin d’être né outre-Manche. Il suffit d’approcher la trentaine et de recevoir, parmi son lot de faire-part, les premières annonces de grossesse de son entourage. Une fois le coup de vieux encaissé, on adore cuisiner les parents sur la question du prénom. C’est que le choix n’a jamais été aussi complexe.
L’époque où l’éventail se limitait aux saints du calendrier étant largement révolue, les parents font aujourd’hui face à une galaxie vertigineuse de possibilités. En plus des blogs et vidéos consacrés, il suffit désormais de taper un prénom et son patronyme dans Google pour découvrir de potentiels homonymes. Sans compter ce besoin très contemporain, très «millennials», d’exprimer son individualité. Comment faire en sorte que mon enfant soit unique, qu’il reflète qui je suis?