Ainsi, pour les filles, en 1995, Laura était le prénom le plus attribué dans une majorité des provinces. Vers 2000, on constate un morcellement avec l’arrivée en première place, dans les provinces flamandes de prénoms tels qu’Amber ou Britt tandis qu’en Wallonie, Manon, Marie et Laura continuent de dominer. Une situation identique pour les garçons avec l’apparition au premier rang de prénoms tels que Robbe, Jonas, Wout… en Flandre tandis que Hugo, Nathan, Louis… sont plébiscités en Wallonie. “Il s’agit d’une tendance que l’on observe dans d’autres pays francophones: un cycle avec le retour de prénoms anciens, oubliés”, indique Elodie Razy, du Laboratoire d’Anthropologie Sociale et Culturelle et Professeure d’anthropologie à la Faculté des Sciences Sociales de l’ULiège.