ELLE. Vous dites que beaucoup de Français (1/3 selon un sondage mené sur RMC il y a peu pendant votre intervention) vivent mal avec leur prénom. Parlez-nous de cette « souffrance du prénom » que vous avez observée.
A.L.S. Effectivement, à l’antenne, RMC a demandé aux téléspectateurs s’ils « aimaient leur prénom ». Et 34% ont répondu « non » ! Cela regroupe les personnes qui pensent « J’en changerais bien » à celles qui en sont au stade du « Je n’en peux plus, à chaque fois qu’on m’appelle, j’ai l’impression qu’on s’adresse à quelqu’un d’autre ». Certains passent le cap du changement officiel de prénom devant le juge, le problème étant que celui-ci peut vous dire oui ou non. Et que le sujet auquel sont confrontés les demandeurs reste celui de « prouver » leur souffrance.