Le 13 septembre dernier, patatras : le tribunal de grande instance ordonne la rectification du prénom du petit garçon, sans tilde sur le « n ». La bronca enfle : Le 26 septembre, les conseillers régionaux du groupe Droite, Centre et Régionalistes, déposent un vœu en faveur du tilde et demandent au ministère de la Justice de « permettre l’utilisation des signes diacritiques propres aux langues régionales, patrimoine vivant des langues de France inscrit dans la Constitution ». Le prochain round aura donc lieu le 8 octobre. Skoazell Vreizh annonce qu’elle suivra avec une attention particulière le dossier, « d’autant que le parquet général et le parquet de Rennes avaient su, le 26 janvier dernier, faire preuve de bon sens dans l’affaire du petit Derc’hen à qui les services de l’état civil avaient, dans un premier temps, refusé l’usage du « c’h »».