Depuis un an et la loi de modernisation de la Justice du XXIe siècle, la procédure a été simplifiée. Mais ce que les Bretons, les Basques, les Béarnais ou les Occitans (entre autres) pensaient être l'aboutissement d'un long combat est encore loin d'être gagné.
Jusqu'en 1966, il était totalement interdit par l'État de donner à son enfant un prénom basque ou breton, ce qui a mécaniquement fait baisser leur nombre. Mais depuis qu'ils sont autorisés (au terme, notamment, de la longue bataille judiciaire d'une famille du Finistère), ces prénoms régionaux connaissent un succès grandissant. Environ un basque sur deux, par exemple, porte un prénom local.
En tout cas, pour les nouveaux-nés : ceux nés avant ce changement pouvaient techniquement faire changer leur prénom, mais cela relevait parfois du parcours du combattant. Du coup, de nombreux Bretons ont fait changer leur nom usuel officieusement, tout en conservant aux yeux de l'État civil un prénom "bien français".
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