Près de 500 petits Jihad sont nés en France depuis les années 1970. Un choix que la mairie de Toulouse estime aujourd'hui contraire à l'intérêt de l'enfant.
En 26 années d'existence, Jihed dit pourtant n'avoir jamais été frontalement confrontée au rejet en raison de son prénom, peut-être parce que ses parents ont choisi la variante avec un "e" et non un "a", moins connue du grand public. "Et si ça a été le cas, pour un entretien ou une candidature par exemple, je me dis que c'est aussi bien de ne pas avoir été rappelée. Je n'ai pas envie d'avoir à faire à des personnes qui me jugent pour un prénom", explique la jeune femme, qui estime que la vraie définition du jihad doit être mise plus en avant dans les médias.
"C'est important de rétablir la vérité", insiste-t-elle. "Des personnes malintentionnées utilisent ce mot pour justifier leurs actes. Mais celui qui pose des bombes ou attaque des innocents ne fait pas un jihad. Le vrai jihad, c'est ce qu'on met en place pour surmonter des difficultés. De la façon dont on gère une rupture amoureuse à la préparation à un examen."