A quelques semaines de son accouchement, une journaliste américaine découvre la très française "culture rigide du prénom".
Le couple binational installé à Paris s'est déjà mis d'accord sur un critère : le prénom de leur fils sera français.
"On voulait quelque chose de très français mais pas 'trop frenchy', comme John F. Kennedy l'avait un jour soufflé à Jackie avant un dîner d'Etat."
Lauren et Olivier pensent d'abord à "Louis". Ils craignent que ce prénom, le dixième le plus populaire en France, soit associé à Louis le Bègue, le Pieux ou Louis XI, la Grande Araignée.
Pendant un moment, "Pierre", s'impose à eux. Et puis finalement, non. Les initiales du deuxième fruit de leur union formeraient une insulte homophobe française. On vous laisse deviner laquelle.