Depuis 1993 l’officier d’état civil ne peut plus refuser d’enregistrer un prénom. Tout juste peut-il alerter le procureur de la République s’il estime qu’un prénom pourrait porter préjudice à l’enfant.
Alors pour être sûrs que leur rejeton ou leur rejetonne sera le ou la seule à porter son prénom, les parents ont plusieurs méthodes. On peut d’abord chercher une orthographe tout à fait improbable: Kill-Yann, Djoulyan ou Angélyck qu’il faudra épeler durant toute une vie!
Certains prénoms composés sont aussi parfois le résultat d’associations hasardeuses: Lumière-Frida, Dior-Gnagna ou Athéna-Cherokee… On se demande où ils vont chercher tout ça!
Enfin il arrive que le goût pour la célébrité pousse certains à prendre quelques risques: Mitteran, Jiscadestin ou Barack-Obama existent bel et bien, et que dire de ces parents qui ont appelé leurs deux fils Alkapone et Alpacino.
Tu peux écouter Antoine ici
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