La traduction (ci-dessous) :
Le jour où cela m’arrivera, gare au carnage ! Voici l’anecdote que m’a racontée une ancienne collègue de travail : la maîtresse (d’école) de son fils lui a fait savoir qu’il n’était pas question qu’il vienne en cours affublé d’une crête (ou mohawk pour les professionnels). Si elle m’avait sorti la même chose, je l’aurais remise à sa place. Les écoles sont publiques. Alors, nous, mamounes, faisons ce que nous voulons de nos progénitures. Et si nous souhaitons les raser, rien ne nous en empêche. Il n’y a pas d’âge pour cela.
Qu’est-ce que c’est que cette absurdité ? Le temps que l’on y est, pourquoi ne pas leur interdire la télévision ? Et les ciseaux ? Un enfant n’est pas qu’un âge sur une boîte en carton (qui sera ensuite publiée dans la rubrique télé-achat de la Ligue) ou sur la courbe de son carnet de santé. Vivons avec notre temps. Cela permet à nos chères têtes blondes (à crêtes) de s’ouvrir sur le monde. Si on ne laisse pas un enfant être ce qu’il est, il ne se sentira pas bien.
Si Aïron n’a pas la coupe de cheveux qu’il désire, il me fait une crise. Il me dit “Maman, je ne suis pas beau. Ce n’est pas comme ça que je voulais être.” Il n’a que trois ans (mais déjà des idées tellement bien arrêtées qu’un adulte – sa mère, par exemple – n’arriverait pas à lui faire entendre raison). Nous, les adultes, quand quelque chose ne nous plaît pas, nous ne nous sentons pas bien.
Même s’il ne s’agit que de coupes de cheveux, ce sont des enfants. Ils ont leurs propres schémas de pensées, leurs paradigmes, des inspirations qui leurs sont propres. Il serait temps de respecter ces êtres.
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