En Égypte, donner un prénom "étranger" à un enfant pourrait bientôt valoir aux citoyens un aller direct pour la case prison.
Bedier Abdel Aziz, le membre du parlement à l'origine de cette proposition de loi, fait valoir qu'une telle discussion est primordiale si le pays souhaite "conserver son héritage".
"Utiliser des prénoms occidentaux et abandonner les prénoms arabes conduirait à un changement de paradigme dans notre culture, ce que nous ne désirons pas", a-t-il expliqué, ajoutant que des prénoms comme "Lara" et "Mark" sont difficiles à prononcer pour les Égyptiens.