Après la naissance de leur fille Julien effectue la déclaration de naissance auprès de l'administration belge "qui enregistre le prénom sans aucun problème". Il tente ensuite de l'enregistrer auprès de l'Etat français. "Lilòia étant binationale, deux options s’offraient à nous. La première : effectuer, dans les premiers quinze jours après la naissance, une déclaration classique auprès du consulat de France en Belgique. La seconde : demander à la France la transcription de l’acte de naissance belge".
"J'ai préalablement contacté le consulat de France à Bruxelles par mail, les interrogeant sur la possibilité d’enregistrer le prénom Lilòia". Quelques heures plus tard, un employé de l’état civil lui répond que le "o" avec accent grave ne peut être saisi dans le logiciel de l'état civil français, avant de lui préciser qu'il est possible de transcrire l'acte de naissance en écrivant le "o" sans accent grave.
"J'ai refusé", raconte le Béarnais, dépité.