L’Institut national d’études démographiques (Ined) publie une étude sur la transmission des prénoms donnés en France par les personnes originaires d’Europe latine ou d’Afrique du Nord
Plus globalement, le nombre de prénoms différents donnés en France a explosé. Il en fallait 80 pour couvrir la moitié des nouveau-nés en 1986, et ce nombre dépasse aujourd’hui les 200. « Les parents cherchent l’originalité, parfois simplement en changeant une ou deux lettres », indique Patrick Simon.
Du coup, la proportion de prénoms « français » dans la population majoritaire (c’est-à-dire les familles sans origine étrangère sur deux générations) a chuté, passant d’environ 80 % en 1990 à 50 % en 2005. La convergence se fait autour de prénoms dits « internationaux », qui peuvent être choisis par des parents tant français sans origine identifiée que d’origine étrangère.