Hanus, Burne, Charles Magne, Bastard… À Charleville-Mézières, comme ailleurs, certaines personnes ne sont gâtées par leur nom, voire l’association de leur prénom avec leur nom de famille. Considérés comme des « handicapés patronymiques », ces Carolos ont appris à vivre avec, et la plupart s’en amusent…
« Adolescente, je voulais vite me marier pour rapidement changer de nom, se souvient Sophie Burne, kinésithérapeute à Charleville-Mézières. Aujourd’hui, j’ai 31 ans… Je suis en couple, mais je ne suis toujours pas mariée. »
Pour Pierre Hanus, retraité carolo de la fonction publique, son nom a été quelque peu plus handicapant. « À l’école, on me surnommait «trou du cul», «cul-cul»… Ça m’a beaucoup fait souffrir, témoigne-t-il. Moins drôle, Pierre Hanus a reçu « une petite dizaine d’appels téléphoniques », la nuit, « de gens bourrés »..